PANSER L’INVISIBLE

La santé mentale des réfugiés représente un enjeu majeur dans les dynamiques d’insertion. En effet, elle est souvent à l’origine de problématiques relatives à l’apprentissage, à la relation à l’autre, aux projections dans l’avenir, à l’intégration de manière plus globale. Le processus migratoire vécu par chacun de manière singulière va largement impacter et influencer leur santé mentale. Par processus migratoire, nous considérons le vécu dans le pays d’origine, le vécu de la traversée ainsi que le vécu dans le pays d’accueil. Ces trois phases ont chacune leurs spécificités, leurs facteurs de risque, elles ne sont pas cloisonnées mais interdépendantes les unes des autres. Par conséquent, des événements vécus dans le pays d’origine peuvent impacter massivement le quotidien dans le pays d’accueil, ce même plusieurs mois après avoir quitté la terre natale. Cet impact peut se traduire de multiples manières, parfois par la violence, l’isolement social, l’anxiété ou la dépression. Ces maux doivent être pensés, élaborés, exprimés dans un cadre sécurisant où peuvent se partager les affects

Dans la continuité du travail engagé en santé mentale avec des ateliers d’expression d’abord autour de la peinture sensorielle puis avec des séances d’art-thérapie dans le cadre de la santé mentale auprès des réfugiés, l’association propose des séances collectives mensuelles sur des ateliers combinatoires.

Différents médias seront alors à disposition selon les besoins spécifiques pour chacun. Il s’agit plutôt d’encourager et de promouvoir l’expression singulière des personnes en tenant compte de leurs parcours de vie, de leurs souffrances et traumatismes vécus. Il s’agit de renforcer l’étayage narcissique pour rendre autonome les personnes au mieux possible, leur permettre d’acquérir de nouveaux repères au cœur d’une société dont ils ne sont pas issus tout en préservant leurs origines. La culture et la création ouvrent ces espaces de rencontre et d’élargissement personnel qui vont soutenir ces croisements identitaires dans un espace contenant et préservé afin qu’il soit un véritable soutien aux personnes.

Ce pôle santé mentale se veut d’être un espace de libertés et d’expression pour les personnes exilées, unissant la puissance de l’art et la profondeur thérapeutique pour catalyser des transformations durables dans le temps. Ce projet thérapeutique tend à renouveler l’esprit, à promouvoir la résilience individuelle et à tisser des liens aux autres, essentiels à la guérison.

• Proposer un espace thérapeutique ouvert pour encourager l’expression à travers une variété de médiums artistiques adaptés favorisant la communication verbale ou non verbale au sein du groupe.

• Promouvoir la résilience collective et l’amélioration de l’estime de soi.

• Accueillir les réfugiés dans un environnement sûr et inclusif incitant à l’ancrage pour renforcer la stabilité psychologique et la construction de nouveaux repères.

• Favoriser l’expression de la culture d’origine des personnes à travers la création pour les accompagner au plus près de leur fondement (culture, religion…).

• Utiliser le processus de création pour libérer les émotions refoulées, les pensées oppressantes (décompression cognitive) et accompagner la gestion du stress post-traumatique des personnes. – Utiliser l’art pour explorer et reconstruire les récits personnels (exploration narrative).

• Lutter contre le sentiment de solitude et d’isolement social.

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